Passion, sérieux du travail, sens du détail et de la finition, sont notre credo
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Passion, sérieux du travail, sens du détail et de la finition, sont notre credo |
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BOITE DE VITESSES RENAULT 4 SINPAR Réfection complète
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Rétro-Méca reçoit par transporteur une boite de vitesses de Renault 4 Sinpar (4 roues motrices).
Celle ci doit être rénovée entièrement, afin de remplacer la boite de vitesses montée actuellement dans le véhicule de notre client. Malgré une rénovation récente avec remplacement des roulements et synchros, cette dernière souffre en effet des dents (celles du pignon de quatrième !) suite à un raid africain "musclé". Une seconde boite a été achetée, et l'objectif est donc de la rénover, au besoin en utilisant des pièces issues de la boite cassée, dont nous disposons également dans notre atelier.
- Remplacement des synchros. - Remplacement des roulements. - Reprise de l'étanchéité: joints spi et papier. - Révision du système de prise de force sinpar.
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Démontage, état des lieux : |
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Le démontage de la cloche laisse apparaitre le couple cônique.
Pas d'usure, ni du pignon cônique ni de la couronne de différentiel, ne sont visibles. C'est une excellente nouvelle, car le couple cônique sinpar est spécifique. Différent de la version deux roues motrices, il est particulièrement difficile de s'en procurer un et il aurait été fâcheux de le trouver endommagé. |
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Les roulements de différentiels sont hors service. |
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Le couvercle est à son tour déposé. Il n'y a plus qu'à examiner l'état des pignons, des synchros et roulements. |
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Mauvaise surprise: tant sur l'arbre primaire que sur l'arbre secondaire, les pignons de troisième sont endommagés. Une dent est carrément manquante sur l'arbre secondaire, alors que plusieurs sont ébréchées sur le primaire.
C'est une très mauvaise nouvelle puisque l'arbre primaire de la boite d'origine du véhicule est inutilisable, le pignon de quatrième étant endommagé (ces pignons ne sont pas démontables). |
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Démontage du nez de boite, spécifique sinpar. Tout va bien ici. |
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La boite est entièrement démontée: nous extrayons l'arbre primaire, et déshabillons le secondaire. En résumé, nous avons donc: - Des roulements de différentiel à remplacer (les autres le seront aussi). - Un arbre primaire hors service - Un pignon de troisième sur l'arbre secondaire détruit. |
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Nous posons donc sur l'établi une seconde boite sinpar, celle d'origine du véhicule, pour prélever les synchros et tout le train de pignons de l'arbre secondaire.
Puis une troisième boite les rejoint, pour y prélever un arbre primaire sain. Cette boite est hors service du fait d'un couple cônique détruit. Nous remercions son propriétaire de nous autoriser à prélever la pièce manquante. |
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La troisième boite en images: le couple cônique est dans un état surprenant !
En revanche, l'arbre primaire est quasi parfait, ouf ! |
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Quelques clichés de la boite d'origine du véhicule: pignons de quatrième abîmé et, surprise, pignon cônique amputé d'une dent !
Il nous faut donc déshabiller totalement l'arbre afin de récupérer les pièces nécessaires. |
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Salade de pignons à l'huile de boite !
De cette collection de pièces sinpar, nous allons devoir créer un ensemble sain. |
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Remontage : |
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Un des carters est soigneusement nettoyé. De quelle boite provient il ? Nous mêmes avons du mal à répondre ;-)
Mais peu importe, tous les roulements vont être changés, il n'y a donc pas d'apariement à respecter...contrairement à la pignonerie, mais nous allons y revenir... |
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Décapage et peinture. |
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Nous regroupons les pièces saines issues de trois boites de vitesses, le romontage peut donc commencer !
Il est évident que chacune a été soigneusement nettoyée, les apariements de pièces (baladeurs et pignons fous par exemple) respectés et repérés au préalable. Les synchros et roulements neufs sont préparés. |
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Remontage progressif de l'arbre secondaire.
Ce modèle de boite de vitesses présente la particularité de se remonter à l'intérieur du carter, en empilant progressivement pignons, synchros, etc... |
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L'arbre secondaire est terminé. Il est important à ce stade de vérifier que tous les rapports passent librement, en manoeuvrant à la main les fourchettes. |
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L'arbre primaire, issu de la troisième boite, reçoit des roulements neufs et est mis en place dans le carter. Réglage de la contrainte des roulements grâce aux cales d'épaisseur. Le réglage optimal est défini par essais successifs. Les roulements étant neufs, ils sont montés légèrement contraints. Attention à bien prendre en compte l'épaisseur du joint qui sera positionné entre le carter et le plaque de nez de boite.
Nous pouvons à présent passer au réglage de la distance cônique, du jeu d'entre dents et des roulements de différentiel. |
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La distance cônique est réglée en agissant sur les deux roulements de début et de fin d'arbre.
Réglet "référence" et comparateur permettent de régler précisément la valeur à respecter. |
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L'arbre secondaire ayant été remplacé, il était en théorie prévu d'utiliser la couronne de différentiel associée. Or, celle ci présente des usures rédhibitoires sur chaque dent ! Entre une pièce appairée mais déteriorée, et une autre d'origine différente mais en très bon état, nous devons faire le choix délicat de ne pas respecter l'apariement.
Un contrôle précis des caractéristiques de la couronne et de l'usure de chaque denture nous permet d'affirmer que le risque est minime, mais ce type de concessions à la théorie est toujours "contrariant". Inévitables quand il s'agit de rénover une mécanique rare, ou très ancienne, ces choix doivent toujours être faits après un contrôle très sérieux de la compatibilité des pièces ,afin de réduire les risques au minimum. |
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Le différentiel est mis en place, et le jeu d'entre dents réglé grâce au positionnement des bagues latérales.
Le principe consiste à régler d'abord la précontrainte des roulements sans tenir compte du jeu d'entre dents, puis à décaler l'ensemble par serrage/déserrage identiques de chaque bague. Si des méthodes de réglage "chiffrées" existent, c'est avant tout le savoir faire et l'expérience du mécanicien qui dira le moment où le jeu est correct. |
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Nous décidons à ce stade de fermer le couvercle de boite.
En effet, le souci du travail bien fait qui nous anime ne nous met pas à l'abri d'un maladresse: un pièce tombée par mégarde dans le carter aurait des conséquences dramatiques. Mieux vaut donc prévenir que guérir et mettre en place le couvercle. |
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Préparation du nez de boite.
La plaque avant est montée, puis la cascade de pignons d'entrainement montée. Il est à noter que les boites sinpar ont un couple cônique de 7x33 ou 8x33. Quel que soit le modèle, le pont est toujours monté en 8x33, et c'est par cette cascade de pignons que la différence est ratrappée. |
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Le carter sinpar est nettoyé avant sa mise en place. L'opération met en évidence un roulement hors service |
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Remplacement du roulement et préparation du crabot. |
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On ferme !
Le carter sinpar est monté, puis le crabot avec son levier de commande. |
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La boite est terminée ! |
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RETOUR VERS --> |
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